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24 août 2008

Jordanie 9

14 h 30 - Nous faisons les pleins à l’entrée de TABAQAT EL FAHL, modeste village construit à l’emplacement et en grande partie au détriment des monuments antiques de PELLA, ville gréco-romaine.

clip_image002 14 h 45 – 61 Km – Nous atteignons le site par l’ouest ou se » trouvent les ruines d’une basilique byzantine. Au fond du ravin verdoyant du wadi JIRM EL MOZ, nous distinguons la forme de la cavéa d’un théâtre . Quelques piliers sont encore debout. Sur le versant d’en face, les vestiges d’une construction qui devait être un temple. Ci et là, des sondages ont mis à jour quelques fondations.     De nombreux débris épars jonchent ce site.

L’endroit est délicieusement attirant .. Nous descendons profiter de sa fraîcheur.

Un passage à gué nous permet de traverser le wadi qui, à cet endroit, se noie dans une épaisse végétation.

D’une source jaillit en abondance une eau limpide et fraîche. Nous longeons un moment ce ruisseau par la piste qui, un peu plus loin, bute à nouveau dessus. De l’autre côté s’étale le tapis vert d’une herbe tendre.

Par cette chaleur qui nous étouffe, c’est une provocation !..

Mais nous ne prenons pas le risque de traverser à cause de la nature spongieuse du sol. Coincés entre le versant escarpé et le ruisseau en contre bas, nous restons sur la piste. Un arbre fournit assez d’ombre à notre coin repas que l’on peut fort justement qualifier ici de champêtre.

Le détail anecdotique du moment est ce bout de ficelle accroché au pare-choc, qui file droit dans les herbes.

La bouteille de rosé solidement nouée à l’autre bout, repose dans l’eau fraîche. Si quelqu’un avait douté de l’immense génie de Patrick, il en aurait ici la démonstration pratique d’une infime partie. Toujours est-il que le coup de barre qui nous assomme, peut être sans nul doute mis sur le compte de ce stratagème.

clip_image004Pour Nathalie et moi, c’est encore la passion qui va l’emporter sur un assoupissement certain…

Avec pour seules armes sac à dos et couteaux, nous voilà partis « fouiller ».. Le soleil de plomb, la digestion difficile et le temps qui défile, n’altèrent en rien notre enjouement.

Sous prétexte de nous rappeler à l’ordre, Patrick n’a pas résisté à la tentation de franchir le ruisseau. Confiant en son engin, le voilà qui s’éclate dans le marécage. Peut être la quiétude de quelque ancêtre gisant la dessous est elle perturbée par l’arrivée de ce char révolutionnaire ?..

En tout cas ils ont bien travaillé avec BB puisque après une petite trempette rafraîchissante, nous n’avons plus qu’à partir.

clip_image006 Il est 17 h 36 – A la source nous refaisons le plein d’eau. Au petit camion citerne qui vient carrément pomper ici, nous déduisons qu’elle doit être potable et largement consommée par les gens du coin.

La température étouffante qui sévit dès le milieu du printemps jusque vers la fin du mois d’octobre, fait de cette vallée une serre chaude permettant des cultures tropicales. Le contexte est flagrant entre l’aridité des petites collines sur notre gauche et la richesse des cultures à notre droite.

Quelle motivation peut encore ici pousser quelques badous à installer leurs campements dans les cailloux brûlants ?. Alors que de l’autre côté de la route qui les séparent, bananiers et cannes à sucre sont parsemés de fleurs éclatantes. Hors mis ceux-ci d’ailleurs, je me retrouverais tout à fait dans la vallée de la garonne.

BB partage mon impression.

Nous escamotons KUREIYIMEH , DIER ALLÂ et les ponts sur les wadi EL YABIS et NAHR EZ ZERQÄ dont l’unique intérêt se résume aux réminiscences bibliques qu’ils soulèvent.

… SHUNEH – A notre droite une route mène au KING HUSSEIN BRIDGE , le seul qui permette actuellement au voyageur le franchissement du Jourdain.. Le passage officiel en territoire ennemi.

L a délicatesse rencontrée déjà aux simples contrôles de routine, nous dissuade de toute tentative.

SAGUR - Sortis du village, nous traversons une zone de vergers, bananeraies, oasis qui semble miraculeuse dans l’aridité du cadre environnant.

Nous rejoignons la route AMMAN – JERUSALEM

A droite toutes sur quelques kilomètres …

A gauche toutes . . .

SUWEIMEH .. Un dernier contrôle nous laisse babas car c’est le premier qui soit vraiment de routine.

Il le restera . Un aller-retour pour s’assurer qu’après ce rest-house il n’y a plus rien et, à 19 h 20, LA voilà !

LA, c’est Elle. Celle qui détient outre le record de son altitude, celui, à travers les âges, de la diversité des noms..

Ø Des lacs : Asphalite, mort, puant, de Sodome et Gomorrhe, renversé,

Ø Aux mers : De la steppe, de lot, du sel, orientale, elle est devant nous…

clip_image008

                                                                     LA MER MORTE ! !

A suivre . . .

barroue

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