Jordanie 4

Retour sur AMMAN..

Romaine à l’origine, PHILADELPHIE s’est étendue aux pieds de la colline de la citadelle, au fond d’un vallon parcouru par une rivière.

Il en subsiste de nombreux vestiges dans ce que l’on appelle aujourd’hui la ville basse.

Il y a au moins 6 décennies, voyait le jour ici la petite capitale de la Transjordanie.

Sa croissance a été vertigineuse. Elle s’est développée sur les djebels alentours. Ces hauteurs séparées par de profonds ravins baptisés maintenant circles. Il y a une vingtaine d’année, la ville n’en dépassait guère deux.

Aujourd’hui AMMAN déborde largement de son 7ème circle.

En restent bien distinctes, la ville basse et la ville appelée et pour cause,  moderne.

La tentative s’avérant laborieuse, nous n’insistons pas.

Nous négocions le premier taxi venu qui, pour 2 dinars, nous guide à travers le labyrinthe de ces montagnes russes jusqu’à l’hôtel Merryland.

13 h 25.. C’est l’endroit ou nous avons rendez-vous aujourd’hui avec Patrick et Nathalie.

Nous leur réservons une chambre et nous installons dans la notre, petite et rustique.

Un garage pratiquement attenant nous permet de mettre la voiture en sécurité. C’est inclus dans le prix.

Il est environ 15 h et il fait encore bien chaud quand nous partons à pieds à la découverte du quartier.

Nous nous trouvons King Hussein street, dans la ville.

Dès le départ, au dessus de nous, un immeuble chargé d’enseignes nous amène à penser qu’il est sûrement occupé par des magasins. Nous grimpons jusque là pour constater que tout est fermé !

Le Wadi Amman a été recouvert pour permettre l’aménagement d’une chaussée. En dehors du creux de ce vallon, partout ailleurs, quand ça ne monte pas, ça descend. Ruelles et passages qui se faufilent entre les maisons ne sont pratiquement que des escaliers.

Dans l’immédiat nous descendons la King Hussein Street. Nous sommes frappés par le nombre impressionnant d’agences de voyage. Beaucoup de librairies également. Nous n’y trouvons aucun ouvrage en français.

Une multitude de « serveurs » déambulent avec leurs plateaux à bout de bras, vendant le chaï dans la rue ou ravitaillant les commerçant à domicile.

En bas c’est le souck ou un magasin en cache toujours un autre. Il ne faut donc pas hésiter à s’enfoncer dans ces recoins qui semblent être des impasses mais qui en fait ont toujours une issue.

Une frénésie de mouvements, parfums et sons dont le plus virulent est celui des klaxons.

Au mélange aussi éthéroclite qu’anarchique des produits et articles de toutes sortes s’ajoute celui des races et des cultures. Cette cohabitation sera la cause de quelques surprises aux touristes profanes que nous sommes. Chaque communauté respectant l’autre, les jours de repos et jours de fête sont différants aux musulmans et aux chrétiens. L’expérience nous l ‘appendra mais nous n'aurons pas le temps de nous y accoutumer.

Nous achetons des abricots. L’après midi entier ne suffira pas à les grignoter.

Il fait horriblement chaud dans cette cuvette. La langue de mon BB commence à gonfler. Bien frais, un jus d’oranges pressées ( nous ne l’étions pas ) lui permet de retrouver la parole. Nous gouttons aussi les carottes..

C’est bon.

Au souck à OR nous commettons notre première folie en achetant ma chaîne. Le plaisir qu’a BB à me faire plaisir augmente d’autant le mien. Mais elle ne sera pas laissée pour conte puisqu’un peu plus loin je lui offre généreusement de superbes lunettes de soleil.. Entièrement en plastique soit, mais de soleil tout de même !

Et puis d’abord, c’est ELLE qui les a choisies, point…

Plusieurs facteurs n’ayant rien à voir avec ceux des postes nous poussent à rentrer.. Les jambes se font lourdes ; Patrick et Nathalie qui devraient arriver si ce n’est déjà fait..

Et puis avouons le, il aura suffi ici et là de rencontrer quelque regard, geste ou attitude navrants pour que le charme soit rompu. Cette ambiance si séduisante au début de par son exotisme, nous paraît maintenant agressive.

A suivre . . .

Comments

[cricri 57]

un voyage pas toujours évident qui laissera des traces, des souvenirs, et permet aussi de mieux apprécier la vie chez nous, notre liberté, bizzzzzzzzzz