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7 août 2008

Jordanie 2

Cette route s’achève en un imbroglio de pistes qui franchissent un tronçon d’une quarantaine de km désertiques nécessitant la location d’un guide, bipède celui là.

Nous avons bien décidé de tenter l’aventure mais seulement au retour où nous disposeront d’un peu plus de temps… Demi-tour donc.

17 h 00 – Entrée d’AMMAN – 450 km

Les recherches sont laborieuses au milieu d’une circulation infernale..

La tension monte.. BB abandonne.

Après avoir traversé toute la ville sans jamais pouvoir nous situer exactement, nous entrons tout surpris dans ZARQA, VILLE à part entière mais aujourd’hui attenante à Amman. C’est d’après la carte, le départ de l’itinéraire que nous avions choisi – Nous voilà rassurés.

474 km : Premier recomplètement d’essence 14 D … Soupirs.

Aucune station n’étant mentionnée jusqu’à Azrak, en déphasage énorme avec l’Arabie, il nous faudra en permanence tenir compte du mince réseau de distribution.

Nous poussons consciencieusement jusqu’à l’ultime carrefour pour nous assurer de l’itinéraire..

Retour en ville ou quelques minutes de décontraction ne sont pas volées. Nous investissons fébrilement 24 D dans de la charcutaille, du whisky et des bières.

Traversant des paysages désertiques, la route est monotone.

Faute de temps nous faisons l’impasse sur Qasr EL HALLABAT. Nous n’en verrons pas la villa Omeyyade du VIII siècle ni les mosaïques qu’el

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le renferme.

. Il est environ 19H au km 580. Nous arrivons au carrefour de l’oasis d’Azraq..

A droite la route mène à Azraq, Shishan et à la frontière avec l’Arabie par le wadi du même nom.

A gauche North Azraq, puis la route rejoint l’unique voie d’accès à l’IRAK, traversant le désert de SYRIE.

Le trafic des camions est important. Nous cherchons le rest-house mentionné dans le guide et indiqué sur les pancartes avant le carrefour… Il n’en reste que des installations à l’abandon. Nous pourrons éventuellement coucher là, dans la voiture.

La nuit tombe et ici comme ailleurs, rien à faire pour la relever !

Au cours de notre second passage dans AZRAQ-SHISHAN, nous ne retrouvons pas les marchands de pain frais qui nous avaient assaillis tout à l’heure. Nous sommes par contre toujours autant sollicités par la multitude de restaurants qui bordent la route. Nous nous demandons comment ils peuvent s’en sortir vu que, pour ce soir en tout cas, nous sommes les seuls clients potentiels. Mais le mouton immanquablement affiché au menu ne nous inspire pas… Nous dépensons un maigre dinar à l’épicerie-bazard et optons finalement pour coucher à l’hôtel repéré précédemment à l’entrée de NORTH AZRAQ.

clip_image004Il faut dire que l’endroit est séduisant..

Il s’agit d’une vaste demeure composée de plusieurs bâtiments, qu’une architecture de bon goût rend très accueillante.

Les salons cossus sont aussi imposants que la piscine en terrasse. Nous regrettons que celle-ci soit vide mais dînerons tout de même dans l’alcôve sympathique qui s’ouvre largement dessus.

Nous ne jouirons que demain matin du panorama qui s’étend au-delà, sur l’oasis d’AZRAQ.

Pour l’heure, le personnel à qui nous donnons ce soir bonne conscience, nous est fort agréable.

Au cours de la visite des lieux, nous apprenons l’histoire de ce petit palais…

C’est à l’origine le cadeau qu’un mari fortuné a offert à son épouse. Aujourd’hui le couple s’est réservé les appartements du rez de chaussée avec jardin et piscine, qu’ils occupent systématiquement une fois par semaine.

Le reste des bâtiments a été aménagé pour recevoir des hôtes.clip_image006

En effet, contrairement à un hôtel conventionnel rigoureusement standardisé, l’agencement raffiné de cet ensemble a un caractère très personnel qui procure rapidement le sentiment d’être invité plutôt que client.

Venant de personnes normalement inaccessibles à des gens comme nous, nous trouvons louable et généreuse cette idée.

Notre arrivée imprévue n’a pas laissé au personnel le temps d’allumer le chauffe-eau.. BB me laisse prendre seul une douche froide.

Le repas, lui, étant commandé, avant de le prendre au bord de la piscine nous dégustons l’apéro sur le balcon de notre chambre…

Les chech-tabuk’s, le bon vin servi dans des calices, le calme et la fraîcheur nous font passer une délicieuse soirée dont l’intimité est respectée par la discrétion des serveurs à notre entière disposition…

Nous n’opposons aucune résistance au sommeil qui vient nous cueillir.. Il est resplendissant de beaux rêves et de moustiques.

A suivre . . .

barroue

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Commentaires
C
quelle aventure!!! là je m'en vais me préparer a manger, mais je vais revenir par ici, pour lire tous les messages depuis le début afin de mieux vous découvrir. Ce voyage doit etre une expérience super enrichissante, c'est un beau cadeau de la vie,j'en suis heureuse pour vous deux. Je viens de voir la jolie lapine, elle est splendide, vraiment; a tout a l'heure, bisous a vous deux
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